Chez moi, avec les chats
au sol un carré de soleil ronrons de la tétée
vieux déjà un peu jaloux des amours volubilis des papillons
cette grange décrépite son champ de coquelicots mon bonheur de bon à rien
Aux pieds du Bouddha, un bol à offrandes. J’y dépose le monde d’une orange ou l’impermanence de la neige, des soleils de pissenlits, le frémissement des coquelicots, rien qu’un peu d’eau de pluie, le parfum d’une grappe d’acacia, des galaxies de cerises,...
oliviers, citronniers, brebis jusqu'aux lignes des vignes collines pointillistes
ici ne poussent que des rochers certains bougent et broutent ras l’herbe rare